Le village - Culture - Historique - Un peu d'Histoire

VERRIERES est un village étiré, dont l'élégante église se dresse au bord de la route campagnarde qui cherche, sans toujours y parvenir, à épouser les méandres paresseux de la Seine. Cette commune est composée de Trois hameaux qui se réunirent dans le temps pour former le village actuel :

  • SAINT-MARTIN aujourd'hui disparu, dont le nom évoque le célèbre patron de la Gaule antique, existait dès 1145. Il comptait 40 feux vers 1290 et fut rattaché à Verrières en 1795. Il comptait alors 63 habitants et son église fut vendue comme bien national et démolie dans la même année.
  • SAINT-AVENTIN, dont le nom rappelle le souvenir du pieux ermite qui habita ces lieux au VIème siècle et y serait mort en 537, fut rattaché à Verrières également en février 1795.
  • VERRIERES qui existait déja en l'an 500, dépendait de l'Intendance et de la Généralité de Châlons jusqu'à la révolution, puis devint commune du canton d'Aumont à partir de cette époque et jusqu'en IX de la République.

Le plus ancien seigneur connu fut le comte de Champagne, Seigneur d'Isle, puis se succédèrent le Roi de France, le Duc de Bourgogne, Le Ducs de Nevers, Honoré de Mauroy secrétaire d'Henri III puis Henry IV.

La population était de 100 feux au XIIIème siècle, puis 65 feux et 246 habitants en 1710. Le recensement officiel de 1831 mentionne 574 habitants et la population n'évolue guère jusqu'en 1975. Puis l'attrait de la campagne attire les citadins et au dernier recensement de 1990, on dénombre 1734 habitants.

  • Pendant les Guerres de Religion (1562-1598), l'église de Verrières fut saccagée, puis réparée en 1677 par les religieux du Monastère de Montier-la-Celle.
  • En 1714, pendant 6 semaines, un bataillon helvétique des armées royales de Sa Majesté Louis XIV cantonna au village.
    Sous Napoléon 1er, pendant la "Campagne de France", les dragons autrichiens livrèrent bataille dans le secteur en février 1814, puis en juillet 1815.
  • Plus récemment, pendant la seconde guerre mondiale, dans la nuit du 26 juillet 1944 à 3 heures du matin, un bombardier de la Royale Air Force, touchée par un avion de la chasse allemande, s'écrasa en flamme au nord-ouest du village. Des témoins on nettement vu l'appareil et sa tragique traînée de feu piquer droit sur les habitations et ils gardent la conviction que le pilote a effectué une dernière manoeuvre pour épargner le village. Les 5 aviateurs décédés sont enterrés dans le cimetière de Verrières.

Aujourd'hui, à 10 minutes de la ville, VERRIERES reste un village de loisirs propre et coquet, lieu d'évasion et de détente pour beaucoup de Troyens. On y retrouve le calme de la nature, la pêche, la natation, le canotage et bien d'autres agréments.

D'après le livre "VERRIERES un village des bords de Seine", de l'abbé Jean Bonnard

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